Etaient
présent lors de cette rencontre :
- Morgane Garnier, conseillère municipale à l’environnement, conseillère communautaire de Plaine Commune
- M Pascal Rouillè, conseillé technique de Plaine Commune.
- Mme J.Martinez, journaliste du Journal Municipal.
- Mme Brigitte Marigault, conseillère municipale, EELes verts
- M Antoine Perrot, service technique de la ville.
- Cédric Putaggio, utilisateur du square, signataire de la pétition
- Moussa Touati utilisateur du square, signataire de la pétition
- Renaud Gardette, journaliste, utilisateur du square, signataire de la pétition
- Catherine Lucca signataire de la pétition, utilisatrice du square
- Daniel Maunoury, journaliste, utilisateur du square, signataire de la pétition
- Laurent Vall, enseignant, utilisateur du square, signataire de la pétition.
Nous ont rejoints lors de la réunion
·
Julie Bonnal signataire de la pétition, utilisatrice du square
·
Frédéric Loudeche signataire de la pétition, utilisateur du square
-J.Michel Sicot utilisateur du square
-J.Michel Sicot utilisateur du square
Laurent
a introduit la réunion en rappelant ce que lui avait dit Mme Rouillon, maire de
Saint-Ouen, M Planque, 1ier adjoint, et Mme Garnier, à l’issu du
dernier Conseil Municipal, le 27 mai 2013 (voir précédent contre-rendu mis en
ligne sur le blog).
Il
rajoute, que ce qui a choqué les gens, c’est le manque d’information du projet,
et les quelques rares affichettes mises aux entrées du square, juste 3 jours
avant le début des travaux et des abattages, la veille d’un WE. Aucun panneau
légal qui donne plus d’information sur le coût total du projet, les arbres qui
seront abattus, la durée totale des travaux, aucun plan, aucune image, sauf un
panneau défraichit, mal placé dans le parc, en mauvais état, et qui reste
incompréhensible lorsqu’on n’est pas architecte ou paysagiste, car il y des
« codes » (ronds autour des arbres) sans légende !
Il y
a une liste de questions qui seront lues au fur et à mesure de la réunion, dont
voici la liste :
- Demander à voir le cahier des charges, et avoir une copie.
- Pourquoi n’y a-t-il pas eu des appels d’offres, 3 minimums selon la loi ?
- Combien de personnes aux réunions de concertation ? Quelles sont vraiment leur légitimité.
- La légitimité du projet aux yeux de la loi, vu qu’il n’y a eu, ni vote au conseil (c’est qu’en même de l’argent publique !), ni aucun panneau d’affichage pour les travaux : demande de permis, coût, durée, etc…
- Souligner le manque flagrant de communication du projet, aucun panneau d’annonce des réunions DANS le square, juste côté rue des Rosiers. Aucun projet chiffré affiché. Les participants nous disent tous qu’ils n’ont pas compris qu’autant d’arbres devaient être abattus pour le projet.
- Pourquoi ne pas conserver les marronniers ?
- Demander à voir l’étude sanitaire de l’ONF.
- A-t on le droit d’élaguer et d’abattre en période de nidification ?
- Si on conserve les arbres, pas besoins de brumisateurs, car on conservera les ombres des arbres.
- Pourquoi changer les bancs, il suffirait de les repeindre et de les mettre au propre.
M.Garnier,
reconnait le manque d’information et de communication au public sur le projet,
mais répond qu’il y a eu , 2 après-midi de recueillements d'avis d'utilisateurs du square, 6 réunions de concertation organisées par la mairie
pour élaborer le projet du square. 2 publiques, 3 ateliers privés, 1 de restitution.
On y
a débattu notamment de ce qui fonctionnait, et ce qui ne fonctionnait pas dans
le square (sans autre précision).
M.Garnier
nous dit que la mairie a respecté la « démocratie participative »,
tout en rajoutant :
« La
démocratie participative n’est jamais représentative »
et qu’il y a eu 10 personnes à chaque atelier !
Daniel
suggère alors de réinstaller une tente dans le parc, avec le projet, une
maquette, le cahier des charges, des photos, etc… afin que le projet soit
re-débattu, car cela attirerait plus de monde.
La
mairie rappelle qu’elle a recueilli des avis d’usagers du parc, mais ne dit
rien sur leur contenu. Il y a eu des articles dans les n°52, 53, 70, 72 et 74
du Journal de la Ville.
Sur l’abattage :
La
mairie ne veut pas de longue durée d’abattage. Mais pas de dates
précises !
Des
diagnostiques ont été réalisés en novembre 2011, et révèlent des aspects
étiolés, la maladie de l’Anthracnose, nécrose, arbres creux, etc…Les représentants municipaux ont dit que les arbres n'avaient: "pas un
aspect général satisfaisant, étiolé, pas un port très joli, racines..
Il faut décaisser pour installer l'espace jeux déménagé "décaissage ça veut dire creuser et mettre un sol synthétique"
Ils ont indiqué que la taille, l'élagage fragilisait, n'aidait pas l'arbre à progresser.
Il faut décaisser pour installer l'espace jeux déménagé "décaissage ça veut dire creuser et mettre un sol synthétique"
Ils ont indiqué que la taille, l'élagage fragilisait, n'aidait pas l'arbre à progresser.
En
tout, il y a 88 arbres, et 35 seront abattus : 14 a risque urgent, 14 à risque moins de
trois ans et 10 déjà abattus, plus les 5 platanes au bord des habitations et
les deux marronniers qui ne sont pas malades, (en fait, ça fait un total de
45). Mme Marigault, conseillère municipale EELV
rappelle alors la déclaration de M.Planque : « On n’abattra que
les arbres malades ! »
La
mairie comptabilise 35 arbres abattus, 45 replantés, et donc un positif de
10 !
Sur le coût :
Il
s’agit d’un budget d’environ 1million
d’euros HT ,
plus le changement d’éclairage particulier (des LEDS), mais qui n’est pas encore
approuvé.
Il
n’y a pas eu de marché public, ni de vote au conseil municipal, car c’est un marché à bon de commande, qui
utilise des crédits alloués à la ville de Saint-Ouen par l’agglo de
Plaine-commune. Pas besoin de vote au conseil municipal. C'est voté dans un budget global.
Le
projet a eu l’accord de l’architecte des bâtiments de France, qui l’a validé.
Sur la durée:
Environ 2 ans de travaux.
Sur la durée:
Environ 2 ans de travaux.
Enfin,
des questions sont posées sur la qualité et la pertinence de brumisateurs, plus ou moins opportun dans le parc, qui
ne seront utiles que pendant les fortes chaleurs. N’y a-t-il pas moyen de s’en
passé, au privilège des ombres des arbres !?
N’y
a-t-il pas moyen aussi de repeindre les bancs, plutôt que d’en mettre de
nouveau en fer ?
N’y
a-t-il pas moyen de détourner l’allée qui traversera le par cet longera le
boulingrin, et de lui faire faire un petit détour afin d’éviter d’abattre les
deux platanes en bout ?
N’y
a-t-il pas moyen de conserver le bassin central, et d’aménager les alentours en
vaste pelouse, afin d’éviter la construction un peu monolithique du
boulingrin ?
N’y
a-t-il pas moyen d’aider l’exploitant du manège, à améliorer son outils de
travail, et
rendre
le manège plus beau et plus attractif pour les enfants (peut-être en faisant
une politique de petits prix pour les enfants de Saint-Ouen ?)
Etc..
etc..
Le collectif répète qu’il n’est pas opposé à la
réfection du parc, mais s’oppose aux abattages des arbres.
M.Garnier
dit qu’elle ne peut pas changer le projet, « qu’il n’y aura pas d’autres
concertation », et ne peut pas dire aux participants des ateliers qu’ils
se sont trompés, « qu’ils ont fait des erreurs ». Laurent lui répond,
que si rien ne change, c’est la mairie qui fera une erreur, et que la
mobilisation sera encore plus forte. Déjà presque 600 signatures !
A
l’issu de la rencontre, M.Garnier a proposé de se revoir, et qu’entre temps,
elle allait étudier, avec les membres de la mairie nos propositions.
Lors
de cette rencontre, il est intéressant de noter que Mme Marigault, conseillère
municipal, élue sur la liste Europe-écologie les verts, s’est vue dire par Mme
Garnier, "qu'elle ne s’était jamais opposé au projet, même lors des réunions
de concertation où elle (Mme Marigault), n’avait pas pris la parole ». Mme
Marigault a alors sèchement répondue : « M.Planque avait pourtant dit :
« On n’abattra que les arbres malades ! », et a rajouté à la
fin de la rencontre, « que de toute façon, il n’y avait pas assez d’espace
verts à Saint-Ouen, la ville la moins verte du 93 ! ».
Quelques
instants avant, Mme Garnier avait raillé le collectif NoAbattage, en prétextant
qu’il n’était pas d’accord sur tout.
Pourrait-on
en dire autant de l’équipe municipale !??
On nous remet à la fin de la réunion, le "Diagnostic phytosanitaire et mécanique du square", effectué par le bureau d'étude EPDC, à Ivry-sur-Seine en novembre 2011.
On nous remet à la fin de la réunion, le "Diagnostic phytosanitaire et mécanique du square", effectué par le bureau d'étude EPDC, à Ivry-sur-Seine en novembre 2011.
La
réunion a durée 2h, de 18 à 20h.
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