jeudi 27 juin 2013

Compte-rendu du RDV avec l’élue déléguée à l’environnement et les services technique au square Marmottan.



Compte-rendu du RDV avec l’élue déléguée à l’environnement  et les services technique au square Marmottan.

Un RDV avec les services techniques et Morgane Garnier nous a été proposé mercredi 26 juin 2013 à 17h30 au square afin de reparler de la l’avancé des travaux et de possibles changements. Il y avait Messieurs Perrault (directeur général des services techniques), Letellier et Rouillé (techniciens espaces verts et voiries), (5 habitants au départ, 7 à l’arrivée).

En bref, nous avons appris que la mairie ne renonce pas aux abattages du côté de la rue des rosiers, à savoir, les 5 platanes le long des maisons, et les 2 marronniers en place des futurs jeux pour enfants, (espace pourtant remarqué dans l’étude réalisé à la demande de la mairie comme « un espace boisé remarquable ». Des solutions auraient été envisagées pour les 2 marronniers, mais le revêtement prévu ne supportant pas les feuilles mortes, et malgré l’étude d’autres revêtements (sol en copeau de bois), le concepteur des jeux demande leur abattage.

Cependant, Morgane Garnier nous annonce que :
-les 3 grands marronniers du côté de l’église seront maintenus (suite à nos remarques sur le plan prévisionnel, qui prévoyait de les remplacer par des platanes, alors qu’ils ne sont en aucun cas malades)
-ainsi que 2 autres platanes pas loin des grilles de travaux
-et le questionnement sur les 2 (1 des deux) grands platanes situés au bout de la futur allée traversante du square.

(REMARQUE : Questionnement sur un seul des deux grands platanes. L’autre gênant le passage piéton, ils n’envisagent pas du tout  de le maintenir. 2 platanes plus jeunes à coté des deux gros ne seront pas abattus alors qu’ils devaient l’être.)

Ce qui porte effectivement à 5 arbres sauvés. Un 6ème s’ils maintiennent l’autre balaise.

Ce serait alors 5 arbres sauvés, (si les platanes le sont), en tout cas, déjà 3 marronniers et 2 platanes. Peut-être un 6ème !?

On nous annonce aussi qu’on va transplanter (s’ils survivent car c’est une opération délicate (dixit Mr Rouillé), dans un autre site (probablement l’Île des Vannes), les robiniers de l’actuelle aire de jeu des enfants. Nous faisons remarquer  que leur maintient serait possible, moins couteux, et complémentaire avec la venue d’autres espèces, des cyprès en l’occurrence, arbres choisis dans le projet.

La mairie nous annonce l’implantation de 5 pins noirs, la mise en place de trottoir végétalisés, le déplacement des statues, l’éclairage de nuit du square (tube, feux de Bengale ???)
(C’est pour l’installation de fourreaux pour l’éclairage qu’ont déjà été réalisées des tranchées. Le choix définitif de l’éclairage n’est pas fait.
Il y aurait des variateurs, un éclairage de nuit et des détecteurs de présence qui s’allument en cas d’intrusion nocturne. Ceci pour 300 000 e ht.
 Le coût total TTC serait d’environ 1.500.000 euros.

Les bancs seront changés, les anciens répartis à travers la ville, dans les écoles, d’autres lieux…Ce seront des bancs en métal qui seront posés à la place.

 Et le boulingrin est maintenu. Aucune possibilité (pour l’instant) de conserver (et) d’aménager (d’inclure) le bassin et ses décorations florales, « trop ringard » !
Alors qu’une première étude réalisée pour la mairie prévoyait de la maintenir au sein du boulingrin, que le cabinet paysager le présente sur ses plans comme un élément central. Mais ce sont deux habitants âgés, présents  lors des réunions à effectifs réduits, qui ont demandé la disparition de ce rond et qui ont été entendu, nous dit-on !

 Les brumisateurs seront suspendus en l’air, et non plus au sol, à cause des problèmes d’entretien, et ce, pour éviter qu’ils soient bouchés durant l’hiver.

Lors de la visite du square, nous allons du côté des jeux actuels pour enfants. Au bout de 10 minutes, nous sommes incommodés pas de fortes odeurs de vapeurs de peintures, s’échappant de la cheminée du carrossier qui se trouve en mitoyenneté du square. Nous faisons remarquer qu’il faudrait que cette entreprise change sa cheminée, et la mette aux normes. Morgane Garnier nous dit l’avoir signalé à la préfecture, sans réponse pour le moment. Nous soulignons l’urgence sanitaire absolue.

Une riveraine mitoyenne du square se plaint du bruit (moins des odeurs), et justifie le déplacement des jeux vers la rue des rosiers en cela. Nous faisons remarquer que, proche de la rue, des problèmes de sécurité pourraient apparaître (et de gaz d’échappement, et de bruit par la même occasion). Si un enfant échappe à la vigilance de ses parents, la route n’est pas loin. On nous dit alors que des barrières anti-enfants (1mètre 40 de hauteur) seront installées, qui devraient empêcher les enfants de sortir!

Plusieurs fois, on nous fait remarquer que « c’est dommage que nous ne soyons pas venus aux ateliers de concertations, que nos remarques auraient pu alors y être prises en compte, mais que maintenant, c’est trop tard, on ne reviendra pas sur le projet, qu’il faut que ça commence, que des certaines personnes « n’en peuvent plus de ce square », qu’il faut avancer, « qu’on ne bouge pas les grandes lignes » .
 Le ton monte avec un habitant de Saint-Ouen qui a participé aux ateliers où il reconnaît qu’il y avait 100 personnes à la première réunion, mais qu’il n’y en avait pas plus de 10 personnes, parfois 5 aux réunions suivante , et nous traite de démago et de populiste, de ringard, de conservateur, et nous affirme qu’on peut couper les 2 marronniers côté rue des rosiers, car : « ce ne sont que 2 marronniers, on ne va pas en faire toute une histoire pour deux marronniers et stopper les travaux ».
 Nous lui faisons remarquer une fois de plus que notre but n’est pas d’empêcher la réhabilitation du square, mais de maintenir le plus d’arbres possibles, voir tous, et qu’il faut faire avec le vivant, qu’un arbre malade peut se soigner, qu’on peut le contourner, voir l’intégrer au projet (voir dans ce cas les écrits de Francis Hallé ou de Gilles Clément), que cela demande plus d’étude, donc un peu plus de temps.
La réhabilitation doit se faire, car en effet, le parc est en mauvais état, mais simplement, nous refusons ce projet clé en main, et qui ne tient compte que d’une dizaine d’habitants, alors que nous sommes 47.000 à Saint-Ouen.

Nous n’avons aucune réponse quant au choix du bureau d’étude,  pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ?

En conclusion :

Nous pouvons revendiquer le sauvetage de 3 grands marronniers, et 2 platanes (et peut-être un troisième).

Nous affirmons que les choix esthétiques de la mairie sont  assez passéistes dans leurs formes, malgré la modernité qu’ils revendiquent ! C’est pour nous, une esthétique postmoderne de mauvais goût, désuète et en retard sur les enjeux du développement durable.
Par exemple, aucun nichoir prévu dans le square, aucun poste de compostage, peu, voir pas de prairie fleuri. On aurait pu aussi imaginer la présence d’animaux au square (abeilles, poules…), d’un verger : rien ! Nous avions proposés de développer un jardin pédagogique réalisé avec les enfants du quartier. On nous a répondu sèchement ; « ce n’est pas le but du parc, ce n’est pas le lieu ! » On préfère à tout cela, une grande allée droite qui coupera le square en deux, car la plus part des gens ne font qu’y passer : autant gagner du temps !
Rien ne leur sera proposé afin de déambuler, d’être inviter à admirer le jardin, d’y participer, juste passer, vite et bien, après avoir subit les désagréments de la ligne 13.

 Mais qu’elle dommage que la mairie ne mette pas plus en valeurs un aussi bel espace ! Peut-être ne veulent-ils pas faire trop de jaloux !!!

Bref, la mairie propose et impose un projet avec des grandes lignes, rien qui invite à la rêverie, à la fantaisie, au laisser aller, à l’imprévu, au fantasme. Alors que la mairie veut un square ouvert à tous, pour venir y pique-niquer, elle risque de s’apercevoir, mais un peu tard, qu’un  projet peut-être moins rectiligne et plus libre, aurait été plus « moderne », en tout cas innovant, plus riche de diversité, et surtout moins cher !

La mairie refuse de revoir son projet, et de mettre une tente au centre du parc pendant 15 jours, afin de présenter directement le projet aux usagers, de prendre l’avis de tous, et surtout les idées, de les intégrer au projet, et d’en faire un vrai  parc de ville, avec et pour les habitants de Saint-Ouen.









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