mardi 28 mai 2013

"Compte-rendu de l'entretien avec Jaqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen"



Compte-rendu  de l’entretien avec Mme Rouillon, maire de Saint-Ouen, M. Planque, premier adjoint, et Morgane Garnier, adjointe chargée de l’environnement.


A l’issue du conseil municipal du 27 mai 2013, Madame Rouillon, maire de Saint-Ouen, M. Planque, premier adjoint, et Morgane Garnier, adjointe chargée de l’environnement, et d’autres conseillés ont accepté de recevoir deux membres du collectif « NoAbattage93400 », Véronique et Laurent, et sont même venus vers eux afin de s’entretenir du problème des abattages des arbres au square Marmottan.

Nous avons dénoncé la défaillance, voire l’absence,  d’information à destination de la population concernant le réaménagement du parc et ses conséquences. L’annonce de l’abattage des arbres, par quelques affichettes aux entrées des parcs, a été un gros choc pour les habitants et autres usagers du parc. Cette annonce a été faite seulement trois jours avant le début programmé des travaux.

Dans notre cité, si peu verdoyante, le square Marmottan constitue un havre de verdure tellement précieux. Abattre un arbre sain, qui ne présente aucun danger pour les usagers et les riverains du parc est une aberration, et en pleine contradiction avec cette idée de développement durable. Nous devons au contraire veiller sur ce patrimoine vert. Intégrer les aménagements à cet environnement nous semble préférable à la démarche inverse.

Nous avons immédiatement sollicité le maire. Mais nos différentes demandes de rendez-vous adressées sont restées sans suite, et ce, malgré nos appels téléphoniques du 21 mai et nos mails. En effet, le 21 mai, Yasmine a appelé la mairie, qui nous a renvoyé à Plaine-Commune, argumentant de leur manque d’information au public, car c’est eux qui gèrent désormais les parcs et jardins de la ville. Plaine-Commune nous a renvoyé vers la mairie, et un dialogue de sourds c’est enclenché.

Mme Rouillon a reconnu le manque d’information, et nous a annoncé qu’une campagne d’affichage aura lieu avant les travaux, mais persiste sur le fait que des infos avaient été diffusées dans le journal municipal. Laurent conteste la teneur des infos, trop légères, et souligne le fait que certains signataires de la pétition contre l’abattage, qui avaient participé aux réunions de concertation du projet par la mairie, n’avaient pas du tout compris qu’il y aurait un si grand nombre d’abattage d’arbres. Laurent rajoute que même les conseillés Keita, Zumbo, Krimat, ou Fatou, n’avaient pas compris cela et n’étaient pas au courant des abattages, encore moins les gardiens du square, qui n’ont pas pu nous dire exactement l’état des travaux, et qui n’ont même pas été consultés lors des concertations du projet, alors que ce sont eux qui semblent les premier concernés.

La maire souligne que « de toutes façons, on ne peut pas remettre en cause le projet maintenant ». Laurent insiste sur le fait que le collectif ne remet pas en question la réhabilitation du square mais l’abattage des arbres. Mme Garnier dit « que de toutes façons, les arbres abattus seront remplacés, et qu’au final, le projet, depuis les abattages de l’année dernière pour cause de maladie, devrait être positif, car entre les arbres coupés pour cause de maladie, et ceux pour l’aménagement du square, le bilan est positif : 35 arbres coupés, 45 replantés, ça fait un positif de 10 arbres en plus au final ! »

Véronique et Laurent insistent : le collectif se battra pour conserver tous les arbres sains et réclament le moratoire du projet afin de rediscuter de la pertinence des abattages, et réclament les avis phytosanitaires. M. Planque rajoute « qu’on ne peut pas remettre en cause l’avis de l’ONF ! ».

Morgane Garnier invite le collectif à prendre rendez-vous auprès de son cabinet pour une rencontre entre le collectif et l’exécutif de la mairie.

A l’issue de cet entretien, le collectif remet les pétitions obtenues au square à Mme Rouillon. 220 signatures environ.

L’entretien a duré une quinzaine de minutes.








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